Je quitte Espalion sans avoir eu le temps de visiter la ville étant arrivé tardivement hier soir, mais je passe devant le vieux pont, emblématique de la ville.
Le chemin passe à proximité de l'église Saint-Pierre. Les escaliers de pierre usée du clocher-porche, très étroits, nous permettent d'accéder à la chapelle haute, Saint-Michel (qui date du XIe siècle) avec son superbe décor d'entrelas. C'est très surprenant de voir cette architecture si belle à l'étage d'une église, somme toute banale.
Le temps est toujours maussade, les averses sont très nombreuses et violentes et les chemins sont souvent difficiles d'accès, inondés et glissants. J'aide Julie, ingénieure agronome, et une autre pèlerine qui marche en sandales à passer aux pires endroits.
Le midi petite halte sous une tente pour déjeuner et j'y retrouve mes camarades normandes frigorifiées.
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Brigitte, Geneviève et Edith |
J'arrive ensuite à Estaing, cité dominée par le château de la famille d'Estaing qui a été longtemps la propriété d'une communauté religieuse avant d'être racheté par l'ancien Président de la République, Valéry Giscard d'Estaing. La ville est rive droite du Lot et ignore le chemin, rive gauche. Il faut passer le vieux pont pour y accéder. J'y rencontre des touristes Mayennais, venus d'Argentré en voiture.
La suite du chemin me paraît interminable avec, d'abord, la très longue côte (3 km) et bien nommée Montégut puis une lente montée vers le gîte de "l'orée du bois" à Massip. Il pleut sans arrêt et j'arrive enfin à 18 heures 30, trempé. A peine le temps de prendre la douche et c'est déjà l'heure du repas dans un très beau gîte aménagé par l'agriculteur voisin qui est jovial et qui a un faux air de Jean Reno. Sa maman sst en cuisine et nous conconcte un très bon repas de porc en sauce avec châtaignes, champignons et autres ingrédients secrets de la cuisinière.
En entrée, le traditionnel Farcous local.
Voici quelques exemples d'architecture locale:
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