Même si l'étape Figeac-Brengues à été annulée, un arrêt s'imposait à l'ancien monastère des Augustins d'Espagnac, désaffecté à la Révolution. Eĺles étaient une centaine de nonnes chanoinesses à chanter ainsi l'office avant d'être dispersées.
A Saint-Sulpice, on peut voir des maisons troglodytes dans la falaise.
Après Saint-Sulpice, le sentier quitte la vallée pour monter sur le Causse. Les Causses
sont de grands plateaux calcaires qui séparent deux vallées encaissées. Ils sont couverts de buis, de genėvriers, d'érables nains et de chênes rabougris, qui leur donnent un parfum inimitable. La ballade sur les petits chemins bordés de murets de pierre est très agréable pour les pèlerins, les randonneurs mais aussi les chevaux.
Les murets de pierre sèche, sans mortier, sont constitués de pierres posées les unes sur les autres, bien à plat, calées par de petits cailloux quand elles sont bancales. La base du mur fait environ 80 cm et le sommet fait rarement plus de 40 cm de large. On ne met jamais de terre pour combler les interstices car cette terre se gorgerait d'eau et le gel d'hiver ferait exploser le mur. Le haut du mur est souvent chapeauté d'une pierre semi-circulaire posée verticalement que l'on appelle "caselle". On voit également des cabanes originales en pierres sèches appelées "caselles"qui servaient autrefois d'abris pour les humains ou les animaux ou de resserre à outils.
Pose déjeuner à Marcilhac dans un bar associatif où il est impératif de payer 1 euro pour adhérer à l'association avant de pouvoir consommer ce qui est bien normal, le service étant assuré par des bénévoles. Petit arrêt aux ruines de l'abbaye de Marcilhac dont l'église à conservé une austère beauté et le village de belles maisons.
Cette belle étape partagée entre le Causse et les bourgs de la vallée du Célé ressemble à des montagnes russes, certes peu élevées, mais malgré tout exigeantes. Après plus de 20 kilomètres de marche, J'arrive dès 15h30 au gîte de Sauliac. Le gîte en bois est en pleine nature face à la falaise, conçu de façon très écologique et 'j'apprécie beaucoup cet endroit qui est à l'image de sa propriétaire, Nathalie, au look babacool et dont l'attitude est très zen et chaleureuse.
J'y rencontre Sylvie , une Nantaise technicienne de laboratoire , croisée quelques heures plus tôt sur le chemin, qui devait camper et qui, finalement, a décidé de venir coucher au gîte. Nous échangeons pendant le repas servi sur la terrasse avec cette maman de trois enfants qui avait le besoin et l'envie de se retrouver seule avec elle-même pour quelques jours dans la vallée du Célé.
Bonjour Dominique,
RépondreSupprimerCette vallée du Célé n'est-elle pas ex- Célénte...? Et même s'il pleut les murets bordant le chemin restent toujours en pierres sèches. Buen camino. Profites de tous ces moments d'échanges chaleureux.